DCS: Black Shark 2 est une simulation de l’hélicoptère d’attaque Russe Ka-50 et le second module arrivé dans la série Digital Combat Simulator. DCS: Black Shark 2 est une version largement améliorée du DCS: Black Shark original stand alone et apporte de nombreuses nouveautés ainsi que l'intégration à DCS World.
Le Ka-50 « Black Shark » est un hélicoptère d’attaque monoplace Russe unique et redoutable qui a combattu dans le nord du Caucase. Il combine un rotor contrarotatif haute performance à une charge offensive composée de missiles , de roquettes, de bombes et d’un canon de 30mm. Le Ka-50 dispose également d'un siège éjectable ce qui est unique dans monde des voilures tournantes.
La radio UHF R-800 permet au pilote de communiquer avec la tour de contrôle et les autres appareils. La R-800 est aussi utilisée pour envoyer et recevoir les transmissions de données cryptées.
L’ADF fournit un moyen de navigation en utilisant les NDB (non directional beacons - radiobalises non directionnelles) ou en diffusant des stations de radio. Il peut également surveiller des stations sol dans la bande MW (ondes moyennes).
La principale innovation en ce qui concerne les appareils IA dans “Black Shark” est l’inclusion d’un nouveau système de modèle de vol amélioré. Dans les précédentes productions de Eagle Dynamics comme Lock-On, le modèle de vol des appareils IA ne permettait pas un comportement très réaliste. Par exemple, les animations étaient quelquefois utilisées pour compléter les équations de la dynamique de vol ce qui entraînait parfois un comportement peu réaliste comme des angles d’incidence ou de décollages irréalistes dans certaines situations. Cette absence de modélisation détaillée de l'angle d’incidence et de l’influence du vent de travers causait des problèmes lorsque les appareils IA tentaient de se poser dans ces conditions.
Pour “Black Shark”, le modèle de vol standard (SFM) utilisé pour les appareils IA est le même que celui des appareils pilotés par les joueurs dans notre ancien simulateur “Lock-On”. Ce modèle de vol amélioré apporte des performances bien plus réalistes pour les appareils IA. Seul les modèles de vol avancés et professionnels (AFM/PFM) proposé pour les appareils pilotables DCS lui sont supérieurs.
En utilisant les SFM, les équations utilisées pour déduire le mouvement des appareils prennent en compte leurs caractéristiques aérodynamiques et inertielles uniques. Le modèle du moteur utilise les éléments de poussée et de consommation de carburant pour déterminer avec plus de précision encore la vitesse et l’altitude de l’appareil. Ces calculs permettent au SFM de modéliser les caractéristiques de vol réalistes (accélération, taux de montée, altitude maximum, vitesse maximum et minimum, rayon de virage, taux de virage instantané et soutenu, durée de vol et autonomie). En convertissant les appareils IA de « Black Shark » au standard SFM, il a fallu modifier près de 50 appareils !
Grâce à ces progrès dans la dynamique de vol des appareils IA, il leur est maintenant possible d’effectuer des manœuvres de vol et des tactiques de combat plus évoluées :
Ces améliorations conduisent à des combats plus réalistes entre les joueurs et les appareils IA.
Les véhicules, navires et armes comme les bombes, roquettes, missiles et canons ont été améliorés de façon significative dans “Black Shark”. Ces améliorations comprennent :
Le modèle de la dynamique de vol des hélicoptères IA (nommé “modèle IA” par la suite) dans “DCS : Black Shark” est une version simplifiée du modèle avancé (AFM), utilisé par les hélicoptères contrôlés par les joueurs. Néanmoins, il est basé sur les mêmes équations de calcul des mouvements. Le modèle standard offre des trajectoires réalistes et des effets sur les commandes pendant les manœuvres.
La principale caractéristique du modèle IA est une approximation des forces qui s’appliquent sur le corps rigide d’un hélicoptère. Grâce au modèle IA, les forces aérodynamiques sur le fuselage et les forces du rotor sont calculées en utilisant les mêmes algorithmes que ceux du modèle avancé mais avec quelques simplifications afin de réduire la quantité de calculs. Par exemple, le modèle standard du rotor calcule la vitesse induite et la portance de la même manière que celle du modèle avancé mais avec un nombre de segments plus réduit pris en compte dans le calcul. Le mouvement de battement vertical des pales et le vecteur portance du rotor sont calculés en utilisant les paramètres de vol et de commandes en cours.
La partie aérodynamique du modèle IA comprend un calcul dynamique sur le fuselage comme source de traînée et sur l'empennage pour la stabilité du vol. Tous les hélicoptères IA dans la série DCS ont leur propre ensemble de propriétés d’écoulement de l’air autour du fuselage et des empennages.
Le modèle IA comprend le groupe motopropulseur composé d’un moteur et d’un système qui maintient automatiquement le régime moteur (RPM). Un régulateur de carburant contrôle la puissance moteur en fonction de la position du collectif et de la différence entre le réglage du régime moteur le plus efficace et celui en cours. La puissance maximale disponible pour toute pression atmosphérique, altitude et température données est calculée en utilisant des tables de valeurs dérivées du modèle avancé du moteur ou des données du fabricant si disponibles. Les propriétés dynamiques du moteur sont modélisées en intégrant son temps de réaction. Le régime de la turbine de puissance est réglé en fonctions de la puissance effective du moteur.
Comme dans le modèle avancé, les hélicoptères IA peuvent utiliser leurs trains d’atterrissage composés de roues, de jambes et d’amortisseurs.
La modélisation d’un fuselage unique ainsi que des empennages qui composent l’hélicoptère IA offrent des propriétés de vol réalistes lorsqu'il est endommagé. Ceci est obtenu en supprimant les éléments détériorés des calculs aérodynamiques. Rotor de queue, pylônes, parties du rotor principal etc peuvent être perdus.
Bien que contrôlé par l’ordinateur, l’IA pilote toujours l’hélicoptère au travers des pas cyclique et collectif, et du palonnier. Les algorithmes IA prennent en compte ces limitations pour chaque type d’hélicoptères.